Guilde Vesperaenne |
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| Pensées... | |
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Mei Admin
Nombre de messages : 319 Localisation : Entre Vesperae et Andaria Date d'inscription : 06/11/2006
| Sujet: Pensées... Mar 21 Nov - 17:09 | |
| J'aimerais pouvoir faire que personne ne ressente jamais cela, ni à Andaria, ni ailleurs. Mais je n'en ai pas le pouvoir...
Haïr... Mourir... Etre courageux, survivre, reconstruire, se reconstruire.
Quand on a tout perdu, quand on nous a tout pris, comment réussir à vivre encore? Pourquoi? Et pour qui? Pour un avenir dont on ne veut pas, pour des personnes que l'on ne connait même pas encore et qui ne viendront peut-être jamais. Pourquoi continuer à souffrir, pourquoi risquer de souffrir si longtemps pour d'hypothétiques instants de joie? Pour essayer de retrouver un bonheur que l'on risque de perdre à nouveau?
Tous ces gens qui disent qu'il faut se battre, qu'après la pluie vient le beau temps, voient-ils tous ces nuages noirs infinis? Sentent-ils cette pluie qui fouette le visage, qui brouille les yeux? Ce vent glacial, piquant, aussi tranchant que des lames, qui oblige à baisser la tête? Tête baissée, sans savoir où l'on va, en devant s'essuyer le visage dégoulinant pour essayer de voir une lueur à l'horizon mais sans jamais pouvoir en apercevoir l'éclat ; aveugles, assourdis par cette pluie battante et le sifflement du vent qui s'amuse à nous tourner autour comme pour nous narguer... Continueraient-ils à avancer? Ils peuvent dire que oui... Quelle importance? Tout le monde ne le peut pas. Valent-ils mieux pour autant? Quelle importance? Est-ce un crime d'être faible? Quelle importance? Plus rien n'a d'importance. Alors pourquoi ne pas s'arrêter? De toutes facons il n'y a plus personne au bout, que des corps sans visage, plus personne en qui croire... Plus rien à espérer, plus aucune envie... Si : juste celle de dormir ; dormir pour ne plus y penser, même plus pour rêver, plus rien à rêver.
Plus jamais... plus jamais là... Ca suffit... Non, pas tout recommencer... Oublier son passé, c'est recommencer une nouvelle vie. Mais on n'a qu'une seule vie et lorsqu'elle s'achève, c'est la mort. J'ai perdu mon passé, perdu tout ce qui faisait mon passé, tout ceux qui ont fait mon passé. Je suis donc... morte. Non, pire que cela... Mon coeur continue de battre, mes pensées sont plus que tenaces. Je ne suis nie en vie, ni même morte. Mes souvenirs font le lien avec mon passé. Il n'existe plus que dans mon esprit. J'en suis prisonnière. J'ai perdu ma liberté. L'ultime liberté n'est-elle pas de pouvoir se donner la mort? On me l'a donc aussi prise... Je suis condamnée. Condamnée à tomber, tomber, tomber... dans un trou sans fond. Et mes pensées ne cesseront jamais, lorsque j'aurai fait le tour de mes souvenirs je recommencerai, puis encore et encore et encore, comme si le temps faisait une boucle... Il m'est donc vraiment impossible d'oublier...
Combien de personnes sont dans ce cas? Qu'avons-nous fait? Est-ce une punition? Un hasard?.. Qu'importe...
Voyons, quel est mon plus ancien souvenir?
......... ........ ....... ...... ..... .... ... .. .
Dernière édition par le Jeu 1 Fév - 20:40, édité 2 fois | |
| | | Mei Admin
Nombre de messages : 319 Localisation : Entre Vesperae et Andaria Date d'inscription : 06/11/2006
| Sujet: Un avenir pour moi?.. Mar 19 Déc - 14:50 | |
| Tout ce qui m'entoure, absolument tout me fait penser à toi... Pourtant on ne peut pas vraiment dire que nous ayons réellement vécu quelque chose ensemble... Mais tu m'avais promis un avenir : "Crois en moi... Crois en notre avenir. Si tu le veux ça se fera au fil du temps...".Pardon de répéter ces mots... C'étaient juste des mots, oui... Peut-être heureusement d'ailleurs qu'ils le soient restés avant que tu te rendes compte qu'en fait tu ne voulais pas de cet avenir avec moi. Tu n'en veux plus, alors je n'en veux plus non plus. Ce qui fait mal ce n'est peut-être pas de renoncer à cet avenir là mais de se dire qu'il n'y a peut-être pas d'avenir du tout... Je ne devrais pas être en train de penser à cela en ce moment, mais j'ai du mal à m'en empêcher. Quand tout mon corps voulait aller vers toi, ma raison n'arrivait pas à empêcher ce désir. Aujourd'hui, si vite, j'ai réussi à l'enterrer et je ne chercherai pas à savoir s'il a disparu ou non. Je regrette juste d'avoir perdu un bel avenir auquel j'ai cru... Là, maintentant, je peux dire que je t'aime beaucoup et que c'est tout, parce que je ne chercherai pas à savoir s'il peut y avoir plus. Je crois que je suis plus forte que ce que je pensais... Je ne me laisse pas abattre. J'ai réellement mal, c'est sûr, mais je ne m'enferme pas dans cette tristesse.
J'aime la manière dont ma plume glisse sur ce papier, c'est agréable... L'écriture m'aide énormément, je crois que c'est un bon exutoire. Je me demande si je peux encore croire que deux personnes puissent être faites pour être ensemble... La faible expérience que je viens d'acquérir devrait me faire conclure le contraire et pourtant... ce n'était peut-être tout simplement pas la bonne personne. Je souris en pensant que celle-ci puisse être quelque part et penser comme moi. Quelqu'un rien que pour moi... Quel beau rêve... J'y ai toujours cru, et je ne veux pas qu'une blessure me rende amère, même si moi je n'en suis pas digne ; l'amertume rend mauvais, je ne veux pas devenir mauvaise (j'ose croire que je ne le suis pas encore!..). Seulement j'ai peur de ne pas le mériter ou que ce soit un concept inventé de toute pièce par la faiblesse de l'esprit humain. Je souhaite plus que tout que l'on me prouve la contraire, que quelqu'un ait le désir d'y parvenir. Et moi en retour je lui démontrerais la même chose, naturellement, sans même m'en rendre compte...
Je suis un peu bête : j'en souffre encore et je veux déjà prendre à nouveau ce risque!.. Enfin pas n'importe comment! Je dois d'abord me guérir. Et même s'il paraît que "l'Amour est le meilleur remède aux blessures du coeur", je dois le faire par moi-même, sans dépendre de personne, sinon je serai incapable d'apporter quoi que ce soit à qui que ce soit. Comment apporter à autrui l'amour que l'on ne se porte pas?..
Si un jour on me dit à nouveau que l'on veut me l'apporter j'aurai du mal à y croire, je serai méfiante, j'aurai peur... mais j'ose espérer que je serai plus forte que cela et que je saurai le mériter. Si c'est la bonne personne, j'ai la naïveté et la bétise de penser qu'aucune difficulté ne pourra être surmontée...
Je serai forte, je suis forte. Pour moi, pour les autres.
Finalement je ne regrette pas d'être venue à Vesperae... C'aurait été une erreur de partir sur cette désillusion. Je crois que je vais rester... | |
| | | Mei Admin
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| Sujet: Indécision Lun 29 Jan - 18:00 | |
| A lire entier ou pas du tout... Pourquoi je dis ça ? Suivez mon regard... :p
Indécision Les plus beaux instants de ma vie... Tout n'était qu'illusion. J'ai du mal à espérer. Je vais encore souffrir. J'ai peur. Je ne dois pas pleurer. Il va repartir, je le sens. Pourquoi est-ce impossible ? Est-ce écrit ? Comme dans une tragédie, est-ce que tout ce que nous tenterons sera vain ? Est-ce que chaque acte conduit inexorablement à la mort de cette histoire ? Est-ce une fatalité ?
Je suis tellement égoïste... Ce serait bien mieux pour lui qu'il m'oublie. Bien mieux pour lui qu'il reste avec elle, elle qui est tout prêt. Pourquoi ne va-t-il pas bien ? Est-ce seulement depuis qu'il est revenu ? Est-ce à cause de moi ?
Mais qu'ai-je fait ?.. Jamais je n'aurais dû lui dire que je l'aimais. Je savais que je serais trop faible ; je savais qu'à force de questions, je finirais par l'avouer. Je n'aurais jamais dû me laisser aller. Pourquoi m'avoir tant poser la question ? Pourquoi ?
Pourquoi est-il revenu ? M'aime-t-il vraiment ? Je le voudrais tellement. J'ai tellement mal.
Quel est l'idiot qui a osé dire "loin des yeux loin du coeur" ? Est-il allé voir dans le mien ? Non, car ce qu'il y aurait vu lui aurait fait comprendre que la distance ne détruit pas les sentiments. Mais il y aurait vu qu'elle fait tellement souffrir qu'elle donne envie de fuir. Peut-être parfois est-ce mieux de fuir... Moi je ne le veux pas, mais pour lui sans doute est-ce mieux.
Et je suis prétentieuse. Comment puis-je croire que je puisse lui apporter un peu de bonheur ? Comment puis-je espérer que mon existence puisse lui suffire ? Je suis lasse. Je veux qu'il soit heureux.
Peut-être a-t-il déjà choisi. Peut-être qu'à l'heure où j'écris, il a déjà décidé de repartir. C'est mieux ainsi.
Andaria, pourquoi semble-t-il que nous soyons encore dans la même situation ? Quel est ce lien qui nous lie ? Sommes-nous condamnées au même destin ? A ce que toujours cela se reproduise ? Je te vois sourire, et moi je fais comme toi. Une façade, une illusion de plus. Parce qu'il n'y a rien d'autre à faire.
Pourquoi ne puis-je pas m'empêcher de pleurer ? Pourquoi sourire ne suffit pas ? Je me sens si pitoyable.
Je n'oublierai pas ces deux jours, ce Brasis 27 et ce Ganis 28 Sanfio, même si tout n'était qu'illusion. Tiens... C'est étrange... Le 27... Un mois jour pour jour de la date à laquelle nous devions être réunis. Drôle de coïncidence. Avec toi j'ai vu la Mer Mirène et j'ai fixé son horizon. Je ne voulais pas voir le Mur du bout du monde qui était tout proche et au-delà duquel je pensais que seul le néant persistait. Mais tu m'as montré qu'il y avait quelque chose derrière. Je souris de ton entêtement. Oui, y repenser me fait sourire... Je l'adore cet entêtement, même s'il finit toujours par me donner tort. Voilà qui fait de nouveau battre mon coeur, voilà qui me donne encore envie de te crier ce que je n'ai pas le droit de te dire... Ah ! Et je veux encore crier ! Je ne fais que cela. Je veux encore t'entendre me le reprocher. Je veux encore me sentir mal à l'aise, me sentir comme une petite fille qui se ferait disputer par son père, et puis l'instant d'après grandir et me sentir femme, pour être celle que tu aimeras. Et mon coeur qui s'accélère, ma main qui tremble... Tu vas encore me dire que je suis folle. Oui, c'est vrai, je le suis sûrement.
Tous ces sentiments contraires - ces pleurs et ces sourires, ces peurs et ces espoirs, cette envie de se battre et celle de renoncer - passent dans ma tête les uns après les autres et aucun ne peut prendre réellement le dessus sur les autres.
Cette fois je prends la décision que tu liras ces mots. J'ai tellement peur d'être pitoyable mais qu'importe. Ces mots sont les miens, sont ma pensée, ils sont moi et je les assume. - Mei a écrit:
- Je l'adore cet entêtement, même s'il finit toujours par me donner tort.
PRESQUE toujours ! *ne perd pas le nord, toujours aussi fière* | |
| | | Mei Admin
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| Sujet: Aventure d'un soir Lun 5 Fév - 15:00 | |
| Aventure d'un soir
Je suis tombée amoureuse ce soir, d'une manière très spéciale, et lui aussi m'a aimée pendant cette soirée.
Il me regardait dans les yeux. Pas besoin de mots pour que je comprenne ce qu'il voulait.
Je n'ai jamais pu soutenir le regard des gens, il me met mal à l'aise. Je crois que j'ai l'impression que de cette manière on pourrait lire en moi, et qu'alors je deviendrais complètement vulnérable. Je ne sais donc pas vraiment si on m'avait déjà fixée de cette manière mais en tout cas je n'ai jamais vu personne le faire avec autant d'insistance. Cependant je n'avais pas peur de ce regard là, je savais que je pouvais lui faire confiance ; il ne contenait aucune volonté de me faire du mal et ne portait aucun jugement sur ce qu'il voyait. Il témoignait juste du plaisir que lui procuraient mes caresses et me demandait de ne pas arrêter.
Puis il est venu se blottir contre moi, me réchauffant un peu, moi qui suis si frileuse. Nous sommes restés comme cela un moment, et ces yeux plein d'amour m'ont presque fait oublier tout ce qui me souciait, en tout cas m'ont apaisée…
Et j'ai dû partir. Je me suis levée et il s'est redressé brusquement, m'interrogeant du regard. Je lui ai sourit et lui ai offert une dernière caresse qu'il m'a à sa manière dit avoir appréciée.
Je me suis éloignée, laissant derrière moi un représentant de ce qui est sans doute l'amour réciproque le plus fidèle de ma vie : les chats.
Je leur fais plus confiance qu'aux hommes (comme on dit : "chat échaudé craint l'eau froide"…), car c'est un amour sur lequel Willanjis n'a pas encore réussi à avoir d'emprise.
Que vienne celui qui me prouvera que je peux avoir en lui la même confiance. Qu'il me prouve, s'il le souhaite vraiment, qu'il est celui en qui je pourrais croire, que nous pourrons nous aimer comme seuls les êtres humains peuvent s'aimer…(moi n'aime les chats ! ^^ Celui qui m'a inspiré ce texte s'appelle Cartoon. Merci Cartoon ! lol) | |
| | | Mei Admin
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| Sujet: Re: Pensées... Mer 7 Fév - 18:59 | |
| Etourderie...
Je suis vraiment trop tête en l'air...
J'ai laissé une porte ouverte, la porte menant à mon "moi", à mes pensées les plus intimes. Et un inconnu l'a franchie...
Il n'a touché à rien, il a tout laissé en place, et je n'aurais sans doute rien remarqué de son passage si avant de partir il n'avait pas laissé - très humblement - une courte lettre qui contenait entre autres ces quelques mots : "J'ai pu lire ce que tu avais sur le coeur... C'est bouleversant." Il me dit aussi d'être plus prudente à l'avenir...
J'ai d'abord pensé qu'il devait dire cela pour se moquer de moi, mais le ton très respectueux qu'il a employé me fait dire que ça ne peut pas être le cas. Pourtant je me sens vraiment ridicule : une personne que je ne connais absolument pas a pu lire en moi. Cette expression est vraiment bien appropriée, puisque mon malaise vient du fait que j'ai laissé à la vue de n'importe qui tout ce que j'avais écrit... Absolument tout, même ce que je n'avais écrit que pour moi, même ce que j'avais écrit pour une personne "spéciale" et qui devait soit ne jamais être lu, soit n'être lu que dans plusieurs années... Et cette personne qui a trouvé tout cela peut être n'importe qui, une personne que j'ai déjà croisée, peut-être même que je croise tous les jours. J'ai la chance que bien qu'elle ait été indiscrète (par ma faute, je ne l'en blâme pas...), elle soit restée respectueuse...
Mais j'ai l'impression de m'être trahie et d'avoir trahi ceux dont je parle dans tous ces textes...
Je ne sais pas pourquoi mais j'ai envie de retrouver cette personne. Ce ne sera pas facile mais je peux toujours essayer. Il m'a laissé deux indices : des initiales "I.M." et le nom d'un artiste qu'il admire... | |
| | | Mei Admin
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| Sujet: A toi que j'aime Dim 11 Fév - 4:51 | |
| A toi que j'aime Lherne,
Voilà presque un mois que tu es revenu. Je crois que j’ai eu réponse à quasiment toutes les questions que je me posais. Pas toujours celle que j’espérais, mais toujours la vérité, donc toujours ce que je voulais.
Je pense aussi avoir dit tout ce que j’avais à te dire sur le passé. Tu m’as écoutée, aidée à parler, tu as été dur mais juste. Tu m’as aidée à être moi, et il ne tient qu’à moi maintenant de le rester.
J’espère que toi aussi tu as dit tout ce que tu avais à dire, moins sur ce passé qui t'a fait partir que sur celui qui t'a ramené.
Pour le moment je vais me dire que oui, et que je peux donc penser à l’avenir. Et voilà… Je reparle de cet avenir. Je ne te mentirai pas : ce mot je l'ai détesté pour ce qu'il a représenté – une illusion – et aujourd'hui il me fait encore peur. Mais qu'importe, j'ai compris et maintenant je vais le prouver en passant outre cette crainte. Je redoute d'encore le perdre mais cette fois je ne fermerai pas les yeux pour ne pas le voir disparaître. Je les garderai grand ouvert et je ne le lâcherai pas du regard. Je ne le laisserai pas partir, je ne le laisserai pas m'échapper. Tu m'y aideras, n'est-ce pas ?..
Et je ne sais pas si je pourrai réellement t'aider à trouver une réponse à cette question qui te hante. C'est ta quête, et si tu souhaites l'accomplir seul c'est ton droit. Mais ce qui est sûr, c'est que je désire être là pour te soutenir dans tes efforts, te soigner si tu es blessé, te rassurer si tu doutes.
Oui, tout cela, toutes ces choses que je viens de dire ne sont que des mots. Mais des mots lourds de sens. Parce que ce sont eux qui se transformeront en actes. Et ils le deviendront. Il y aura sans doute encore des périodes de doute, de mon côté comme du tiens, mais nous seront plus forts qu'eux, plus forts que le monde entier. Je l’écris, je le dirai, et je le ferai. Non : nous le feront.
MeiQue tout soit à peu près clair est aussi une bonne chose pour Andaria. De cette manière je ne l'impliquerai plus dans mes histoires, et je pourrai me consacrer à elle plus sainement. | |
| | | Mei Admin
Nombre de messages : 319 Localisation : Entre Vesperae et Andaria Date d'inscription : 06/11/2006
| Sujet: Un beau rêve... Jeu 15 Fév - 17:28 | |
| Un beau rêve...
Nava 15 Arisis
Je me réveille, ma première pensée est pour toi. Encore un jour que je passerai loin de toi. Je me console en me disant que c'est tout de même peut-être un jour qui me rapproche de celui où nous serons ensemble. Rien que cette pensée me fait sourire. Alors je ne me lève pas tout de suite. Mes doutes de la veille sont encore tenaces, mais je fais comme s'ils n'existaient pas, comme si tout allait bien, et je me mets à rêver. J'ai un peu froid mais cela m'est égal, je me dis que bientôt, quand je frissonnerai, je n'aurai qu'à me blottir contre toi pour me réchauffer. C'est malin, j'ai envie de pleurer maintenant... Pourquoi ?..
Je veux continuer mon rêve. J'imagine le moment précis où nous nous verrons. Je l'ai déjà fait des dizaines de fois et à chaque fois de manière différente. Le plus probable, c'est que je serai extrêmement mal à l'aise et que j'aurai un sourire idiot sur les lèvres, comme celui que j'ai en ce moment. Je rougirai même, sans doute... Et puis tu feras peut-être exprès d'en rajouter, parce que ça t'amusera. Tu te moqueras de moi et je commencerai à m'énerver pour finir par crier, parce que je ne saurai pas quoi faire d'autre pour te faire arrêter de te moquer. Ou plus exactement : je saurai ce que je pourrais faire d'autre seulement je n'oserai pas, tu en seras bien conscient et tu me provoqueras. Tu me feras remarquer que je te crie encore dessus alors je me tairai, changerai brusquement d'attitude puis me perdrai en excuses pour finir par être complètement désorientée ; j'aurai perdu le contrôle.
Je me sentirai mal et on ne peut mieux en même temps. Qu'importe de perdre le contrôle si je suis avec toi.
Voilà l'une des manières dont j'imagine les premiers instants de notre rencontre, il y en a beaucoup d'autres. Il m'est arrivé d'imaginer un peu plus loin mais peu souvent. J'ai rêvé d'actions ponctuelles, de telle ou telle chose que nous ferions, mais je préfère avoir la surprise de ce qui se passera en réalité.
Dans tout ce que j'ai imaginé, peut-être qu'aucune situation ne ressemble à ce qui se passera réellement mais je m'en fiche. Je ne veux pas que les choses se passent selon une manière que j'aurais prévue, je veux juste qu'elles se passent avec toi ; qu'importe la manière tant que c'est avec toi...
Je prie pour que ce jour, cette heure, cette minute, cette seconde arrive ; et que chaque seconde, chaque minute, chaque heure, chaque jour qui passe me rapproche de cet instant et ne l'efface pas..._________________ " Le jour éloigné existe, celui qui ne viendra pas n'existe pas. " Proverbe Chinois | |
| | | Mei Admin
Nombre de messages : 319 Localisation : Entre Vesperae et Andaria Date d'inscription : 06/11/2006
| Sujet: Pour lui Mer 21 Fév - 16:05 | |
| Pour lui
Artisan des mots Je parle à propos De ce que mon cœur s'emballe Pour un seul Etre imparfait
S'ignorant héros Avec ses défauts Qui le rendent si unique Pour moi âme magnifique.
Si fort si fragile, Esprit si subtil Provocateur à ses heures Représentant mon ailleurs.
Mal de son absence Mal de ses silences Je suis toujours à douter Ou bien à tout espérer.
Pensée palimpseste Tout ce qui me reste Est un bonheur infini Nous imaginant unis
Tous deux enlacés Monde à notre creux Une vie entre nous deux Plus que nous à exister.
Illusion futile Songes inutiles, Je n'ai pas connu ses bras Peut-être pas faits pour moi.
Qu'importe ma joie Avec ou sans moi Je veux qu'il touche les cieux Je veux qu'il vive et heureux.
Poème pour lui Pour chanter sa Vie Précieux Trésor de la mienne Que j'aimerais faire sienne.
Je la donnerais La sacrifierais, Elle n'a pas grande valeur A côté de son bonheur.
Tout ceci conté Je peux m'arrêter. Voyez, tout est bien rangé Voyez, tout est bien compté.
Et voilà que j'ose : En vers ou en prose Hasard ou rimes forcées A toi je peux m'adresser,
Mes sentiments eux ne sont pas calculés : Je t'aime | |
| | | Mei Admin
Nombre de messages : 319 Localisation : Entre Vesperae et Andaria Date d'inscription : 06/11/2006
| Sujet: Re: Pensées... Ven 23 Mar - 18:30 | |
| Ce monde, un autre, encore un autre... Des étoiles, des gens, des rêves et ma folie. Tout est lié, tout a toujours été lié. Et tout me mène à toi. Hasard ? Une certaine partie de moi dit que oui. Et puis il y a l'autre - celle que la première trouve ridicule et empêche de parler, celle dont elle a peur, a honte - qui dit qu'elle ne croit pas aux hasards. C'est aussi celle qui croit aux contes de fée, celle qui veut tout et tout de suite. Celle que le fait de grandir a enfoui, celle qui fait sourire, fait se lever les yeux au ciel ou fait soupirer. Celle qui regarde la première avec un petit sourire arrogant, une lueur de provocation dans le regard, de manière enfantine. Celle qui veut voyager, parcourir le monde, qui croit en les Hommes et en un monde meilleur, celle que le Soleil réveille. Celle qui n'a pas peur d'aimer, celle qui n'a pas besoin que tu juges qu'elle te connaisse assez pour t'aimer, celle qui t'aime sans retenue, plus que tout et qui ne craindra pas de le montrer. ^^ Totalement HRP :Celle qui te fait faire des Oo Celle qui a "bu" ou "fumé" comme tu dis Riba 18 Renop
Comme le vent tourne vite... Je me sens bête maintenant à parcourir ces lignes... | |
| | | Mei Admin
Nombre de messages : 319 Localisation : Entre Vesperae et Andaria Date d'inscription : 06/11/2006
| Sujet: Re: Pensées... Mar 24 Avr - 14:58 | |
| Grandir Lherne,
J’écris en m’adressant à toi tout en sachant que ces mots ne te sont pas vraiment destinés car tu ne les liras jamais. Ces lignes sont pour moi, j’en ai besoin pour me défaire de tout ce qui me reste de toi et me fait encore mal, je m’en sers comme exutoire.
Lorsque tu es revenu après ta première absence, malgré tout le bonheur que le fait de te revoir m’apportait, j’avais clairement établi dans mon esprit que ton retour et le fait que celui-ci me sauve la vie ne voulaient absolument rien dire et que je ne me laisserais pas aller à espérer quoi que ce soit. J’étais heureuse de retrouver un ami - un ami que je savais être de grande valeur - et j’étais fière de pouvoir t’écouter, que tu me parles un peu de toi et cela me suffisait.
Puis je t’ai vu te rapprocher, t’engouffrer dans les moindres failles que je pouvais laisser. Je l’ai vu mais je l’ai ignoré parce que j’aimais la tournure que tu faisais prendre à la situation. Mais je pensais la contrôler alors qu’en fait j’étais en train de me perdre. Et je n’ai finalement presque jamais réussi à être moi. Une seule fois je l’ai été et c’était pour protéger Andaria. Pour elle j’ai su m’imposer, mais je n’ai pas pu le faire pour moi aussi…
Et te voilà parti à nouveau, disparu aussi vite que tu es revenu, nous abandonnant une nouvelle fois, Andaria et moi. Je ne peux pas croire que tu m’ais consciemment menti, je ne peux pas croire que tu ais volontairement joué avec mes sentiments alors je ne peux pas et je ne veux pas t’en vouloir, je t’estime trop pour cela. Cependant le résultat est le même et tu m’as déçu : comme je le craignais tu t’es menti à toi-même sur tes sentiments, tu as dis des choses plus fortes que ce que tu ressentais réellement en te laissant emporter puérilement par ton enthousiasme. La conséquence est que tu disparais maintenant sans laisser de trace et que c’est finalement moi qui souffre. C’est moi qui me retrouve seule avec toutes ces illusions que tu m’as apportées, seule face à l’indifférence. C’est cela qui est le plus difficile : l’indifférence ; se dire que malgré tout ce qui a été affirmé on n’est rien et que l’autre n’a en réalité aucune considération pour nos sentiments ou en tout cas agit comme si c’était le cas. Alors que penser : c’est tout ce que je mérite ? Je ne vaux pas plus que cela ? Je n’ai même pas envie d’entendre le contraire, je n’ai pas envie d’encore entendre que je compte énormément pour toi. Je ne veux plus de mots, je veux des actes, des preuves. Je pense que c’est légitime et que j’ai le droit de l’exiger.
Je sais que tu as tes problèmes à régler, que tu n’as toujours pas trouvé de réponses à toutes ces questions qui te hantent, et me plaindre comme je le fais peut paraître égoïste. C’est sans doute le cas, seulement je pense que tu dois prendre conscience de tout cela, pour toi. Tu l’apprendras peut-être au cours de ton voyage : tu apprendras à agir en tenant compte des sentiments d’autrui. Ce n’est pas être hypocrite, ce n’est pas ne pas avoir le droit d’être soi-même, parce que tu apprendras aussi à ne plus fuir, à ne plus te laisser porter pas le courant, à faire tes propres choix et à les assumer même s’ils sont mauvais. Tu apprendras que tout se construit, que pour avoir ce que l’on veut il faut faire des efforts, le mériter, que rien n’est dû à personne. Seulement alors on peut être fier de soi, on peut apprécier la vie et ce qu’elle nous apporte.
Je ne prétends pas avoir moi-même bien assimilé cette leçon, je ne prétends pas être parfaite (loin de là), je sais que j’ai encore beaucoup de travail à faire sur moi - sans doute bien plus que je l’imagine - mais je veux devenir quelqu’un qui tire les gens vers le haut, qui peux les rendre plus forts. Je n’en suis pour le moment pas tout à fait capable. J’ai mes propres problèmes à régler avant cela, et je me demande si j’étais bien prête à me battre à tes côtés, à rester à tes côtés ou aux côtés de qui que ce soit. J’ai moi aussi mes démons à combattre, tu m’as d’ailleurs aidé à en identifier certains. Tu m’as aussi donné l’envie de les vaincre car sans cela je savais que jamais nous ne pourrions être heureux ensemble. Je le voulais pour toi autant que pour moi, je le voulais pour nous. Aujourd’hui je ne le fais plus que pour moi et c’est plus difficile. Peut-être qu’un jour j’arriverai à en faire profiter quelqu’un d’autre ; que je pourrai être heureuse avec quelqu’un que j’aimerai, qui m’aimera et me respectera en tant que personne, fera attention à moi, sera soucieux de mes sentiments et de ce que je ressens, sans s’oublier pour autant.
Je te souhaite la même chose ; je te vois comme un battant, comme quelqu’un qui peut et saura se donner les moyens d’être heureux. Tu as tout pour, tu as la force et la grandeur d’âme nécessaires pour cela. Tu dois juste prendre conscience de certaines choses, et peut-être que lorsque ce sera le cas tu penseras à moi et reviendras me saluer, non plus en tant que jeune homme tourmenté mais en tant qu’Homme assumant ses forces et ses faiblesses. Oui, j’espère qu’un jour je pourrai voir ces ailes invisibles déployées, que je pourrai te voir réellement heureux. J’essaierai de l’être également et tu pourras te réjouir pour moi, comme je serai fière de voir qui tu seras devenu…
Mei | |
| | | Mei Admin
Nombre de messages : 319 Localisation : Entre Vesperae et Andaria Date d'inscription : 06/11/2006
| Sujet: Re: Pensées... Mer 25 Avr - 14:25 | |
| Riba 25 Renop
Aujourd'hui plus que d'habitude, j'ai envie que tout le monde aille bien, bien qu'il n'y aurait aucune raison pour que ce soit le cas en ce jour plus qu'un autre... C'est sans doute égocentrique mais puisque c'est un jour spécial pour moi, je voudrais qu'il puisse l'être pour tout le monde, que chacun l'apprécie à sa manière, pour une raison qui lui serait propre. Évidemment ce n'est qu'un souhait, et il ne pourra pas se réaliser si facilement ; vouloir les choses ne suffit malheureusement pas pour qu'elles se passent ou deviennent vraies... Mais bon, le premier pas pour réussir quelque chose est d'en avoir la volonté...Je souhaite que cette journée soit positive pour tout le monde, que ce Riba 25 Renop apporte un peu de bonheur à chacun, moi y compris, et que ce bonheur perdure. | |
| | | Mei Admin
Nombre de messages : 319 Localisation : Entre Vesperae et Andaria Date d'inscription : 06/11/2006
| Sujet: Meurtre, conscience et illusion Jeu 10 Mai - 18:54 | |
| Meurtre, conscience et illusion Seule, perdue dans ses pensées, Mei se rappelait la première fois où elle avait ôté la vie à un être humain (ouh la méchante...). Cela s'était passé très vite et elle ne se souvenait pas vraiment du "comment", car le coup qu'elle avait porté avait été un geste réflexe de défense. C'était plutôt la suite qui l'avait marquée. Elle avait regardé l'homme s'écrouler lentement puis, au bout de quelques secondes, était tombée à genou à côté du corps sans vie qui gisait sur le sol. Son regard était resté dans le vague un moment - elle n'aurait su dire combien de temps, celui-ci semblant s'être arrêté pour elle comme pour cette enveloppe désormais vide, comme si Willanjis souhaitait lui faire prendre conscience de son acte -, jusqu'à ce qu'un homme apparaisse à ses côtés. Il s'était tenu là, immobile et silencieux. Elle avait levé ses yeux embués de larmes vers lui et avait prononcé un "pourquoi ?.." étranglé et désespéré. Il avait répondu calmement d'un ton serein et rassurant, tout en plongeant son regard dans le sien, comme pour le supporter : - "Tu n'avais pas le choix. C'était lui ou toi. Elle s'était alors mise à crier, sanglotante : - Mais de quel droit ?! De quel droit ai-je pu juger que ma vie avait plus de valeur que la sienne ?! Je ne le connaissais même pas ! Et ma vie, elle, ne vaut rien, elle ne contient rien, elle est vide ! Pourquoi, pourquoi ?!" L'homme s'était alors mis à genou à son tour pour venir l'enlacer. Elle s'était calmée puis s'était relevée, et il n'y avait eu aucune étreinte à défaire pour cela, aucun bras pour la retenir. Quelle belle illusion... Tout cela elle l'avait imaginé : ces bras autour d'elle, cette ombre et cette voix rassurantes ; parce que c'était le seul moyen pour elle de ne pas sombrer. Trop faible pour affronter la dureté de la réalité, elle s'était réfugiée dans cette illusion dont elle était maîtresse et qui, ainsi, ne craignait aucune désillusion. Elle en avait honte ; honte de ne pas avoir réussi à traverser cette épreuve (comme tant d'autres) sans faire appel à un mensonge. Oui, cette histoire elle la trouvait pitoyable... Elle qui disait tenir tant à la vérité était la première à se mentir à la moindre difficulté. Mais elle avait fait du chemin depuis. Si cette illusion était rassurante et lui permettait en toute situation de se relever, elle ne réglait rien de ce qui la tourmentait. Elle ne faisait que masquer ce qui ne cessait de grandir, et lui imposait de faire de plus en plus d'efforts qui s'avéraient toujours vains. Plutôt que de continuer à tout refouler et à se cacher le fait qu'elle sombrait lentement mais sûrement, elle avait pris la décision d'affronter les choses en face, sans savoir vraiment d'où lui venait soudainement cette envie et cette force. Sans doute avait-elle tout simplement grandi. C'est comme cela qu'elle était devenue elle-même, qu'elle était vraiment devenue Mei, avec ses qualités et ses défauts, ses forces et ses faiblesses. | |
| | | camilia
Nombre de messages : 81 Age : 44 Localisation : Rendu à Trois-Rivières Date d'inscription : 30/04/2007
| Sujet: Pensées... Sam 12 Mai - 3:02 | |
| Et bien Mei tu m,impressionne! ''Je te savais pas si poétique'' Ses très beau en passant se que tu écrit. J'ai bien hâte de te connaître d,avantage! Je sens qu,on à certain point commun sur certaine pensée. Je sais que toi non plus tu me connais pas encore... Mais sache que j'ai bien hâte de vous connaitre mieux! bien a vous camilia xx | |
| | | Mei Admin
Nombre de messages : 319 Localisation : Entre Vesperae et Andaria Date d'inscription : 06/11/2006
| Sujet: Re: Pensées... Sam 19 Mai - 19:25 | |
| Ecrire
Une lettre : des mots alignés les uns à côté des autres. Effectivement, ça paraît être au premier abord une bien piètre preuve de quoi que ce soit.
Pourtant je trouve que cela peut être beaucoup plus touchant que n’importe quel autre cadeau.
On dit que « c’est l’intention qui compte ». C’est souvent vrai, et moi je vois bien plus d’intention dans une lettre que dans un bijou ou autre cadeau dit “de valeur”. Parce qu’avec une lettre entre les mains, je peux m’imaginer son auteur en train de l’écrire : je peux l’imaginer se poser, se pencher au-dessus d’une feuille, une plume à la main, réfléchir, écrire, se relire ; prendre un peu de son temps pour moi. Et peu m’importe que les mots qu’elle contienne soient parfaits ou non, que l‘écriture soit la plus belle ou non. Ce sont ses imperfections qui feront tout son charme et qui la rendront, pour moi, parfaite.
Et tout cela me fait sourire. On pourra penser qu’il ne m’en faut pas beaucoup, moi je trouve pourtant que c’est déjà beaucoup. Qu’est-ce que cela peut me faire que les autres pensent ou disent que ce n’est rien ou pas grand-chose ? Cette lettre, elle avait été écrite pour moi, pas pour eux, alors comment pourraient-ils comprendre que si c’est comme cela qu’elle a été écrite alors oui : pour moi ce morceau de papier que je tiens dans ma main a, encore et même maintenant, bien plus de valeur que tout l’or du monde. | |
| | | Mei Admin
Nombre de messages : 319 Localisation : Entre Vesperae et Andaria Date d'inscription : 06/11/2006
| Sujet: Re: Pensées... Dim 20 Mai - 13:39 | |
| Pour moi
Artisan des mots Je parle à nouveau De mon coeur qui, bondissant, A besoin d'apaisement.
Envie de rêver, Se laisser aller. Envie de fermer les yeux Se laisser aller un peu...
Mais besoin de vérité, Besoin de réalité. Mais pas celle-là Je ne l'aime pas.
Envie de bonheur Qu'on séche mes pleurs Que l'on pense juste à moi Rien qu'à moi pour une fois.
Pourquoi pas le droit ? Pourquoi pas pour moi ? Pourquoi pas ici ? Et pourquoi pas lui ?
Laissez-moi crier Sans être blessés. Laissez-moi pleurer Sans le reprocher.
Pas le droit Pas le choix Trop de gens Trop de gens...
Trop de gens Et pourtant personne.
Juste des mots pour rêver, Quelques mots pour espérer Quelques mots pour susciter Et quelques mots pour tenter.
Des mots, Encore rien que des mots... | |
| | | Mei Admin
Nombre de messages : 319 Localisation : Entre Vesperae et Andaria Date d'inscription : 06/11/2006
| Sujet: Re: Pensées... Mer 23 Mai - 18:35 | |
| Pause-écriture Venant de passer au lvl 41 au prix d’heures d’entraînement intensives et de subtiles manœuvres pour éviter les nombreux assassins qui n’avaient aucun scrupule à ruiner tous ses efforts, Mei estimait qu’elle avait bien mérité un peu de repos. Elle alla donc au pub de Sarosa où elle avait maintenant l’habitude de se rendre lorsqu’elle voulait s’accorder une petite pause. Elle commanda un verre (en précisant un verre de quelque chose qui ne met pas de bubulles au-dessus de la tête, juste histoire de dire que ce ne sont pas les effets secondaires de quelques boissons pourpres qui vont lui faire faire ce qui va suivre ^^’) puis s’assit à la table du coin nord-est du pub, de manière à pouvoir voir l’ensemble de la pièce. Après avoir réfléchi à ce qu’elle aurait à faire une fois sa pause terminée - notamment trouver un moyen de récupérer ses 2 millions de pièces d’or qu’elle avait gracieusement prêtées et qui tardaient à lui revenir, son débiteur semblant soudainement être devenu amnésique, sourd et muet… Le pauvre… -, elle sortit d’un petit sac de quoi écrire. C’est le réflexe qu’elle avait désormais acquis lorsqu’elle était seule et ne savait trop quoi faire. Elle détacha ses cheveux pour les laisser tomber librement sur ses épaules et dans son dos puis se concentra. Au bout de quelques secondes elle n’entendait déjà plus rien de l’agitation qui régnait autour d’elle : la plume dans la main gauche, le coude droit appuyé sur la table et le menton posé dans le creux de la main, elle contemplait le morceau de parchemin, semblant attendre que celui-ci lui apporte l’inspiration. Si elle était encore physiquement toujours dans la pièce, son esprit, lui, était à mille lieux de là, dans un autre monde, son monde. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres, signal de départ de la plume qui se mit à parcourir la feuille. S’arrêtant parfois, retournant en arrière d’autres fois, se précipitant à d’autres moments, elle semblait vivre au rythme des expressions du visage de la jeune femme : de ses sourcils qui se fronçaient, de son sourire qui s’accentuait ou était remplacé par une petite moue. Elle relevait la tête de temps en temps, buvait une gorgée de lait, regardait dans le vide ou faisait tourner entre ses doigts une mèche de cheveux avec une dextérité impressionnante pour une action aussi insignifiante, puis se replongeait dans sa tache. De nombreuses minutes passèrent comme cela. Sans doute plusieurs dizaines mais elle aurait été bien incapable de dire combien exactement. Au bout d’un moment elle releva la tête en soupirant longuement, un sourire en coin, observa quelques secondes l’agitation des lieux en rattachant ses cheveux puis se leva et parti, laissant sur la table le morceau de parchemin.
Il faut bien avouer que ce qui y était écrit ne ressemblait pas à grand-chose : des mots éparpillés ici et là, des ratures, des flèches dans tous les sens, des passages barrés puis réentourés. Mais en remettant tout cela dans l’ordre, on pouvait lire le texte suivant :Je t’ai attendu, Je t’ai voulu, Je t’ai appelé, Je t’ai cherché
Encore et encore…
J’ai pleuré de ton absence Craint de ne jamais te trouver. J’ai pris mon mal en patience Désormais je sais qui tu es
Tu es là, je te vois, je te sens…
Je te regarde, tu me souris Et tout autour de moi s’efface Sauf tes bras qui tendrement m’enlacent, Tes doigts sur ma peau qui frémit.
Je sais ce qu’« aimer » veut dire, je le ressens…
Je t’ai cherché, Tu m’as trouvée, Je t’ai appelé, Tu m’as répondue.
J’aime ta voix, je l’entends…
Je t’ai attendu Maintenant tu es là. Je t’ai voulu Je veux rester avec toi
Encore et encore… En tout petit, en bas à droite du parchemin, il y avait une autre strophe, qui - bien qu’en décalage avec le reste du texte - avait l’air d’être une alternative à la dernière : Je t’ai voulu Et tu es parti Je t’ai attendu Et toi tu fuis
Encore et encore…
Aimes-moi maintenant Si tu l’oses…
| |
| | | Lagadorn
Nombre de messages : 194 Date d'inscription : 27/12/2006
| Sujet: Re: Pensées... Mer 23 Mai - 19:38 | |
| (comme d'habitude, quelle prose !!! mais je me répète ^^) | |
| | | Mei Admin
Nombre de messages : 319 Localisation : Entre Vesperae et Andaria Date d'inscription : 06/11/2006
| Sujet: Re: Pensées... Mer 30 Mai - 17:17 | |
| (mais répète-toi, répète-toi ! Ca fait toujours plaisir, d'autant plus qu'on ne sait pas forcément ce que vaut ce qu'on a écrit. Au fait : à quand une nouvelle lettre de Lagadorn inédite ? ^^ Il me semble que la dernière date ; à moins que j'en ai manqué une...) Edit : à croire qu'il suffisait de demander ^^ | |
| | | Mei Admin
Nombre de messages : 319 Localisation : Entre Vesperae et Andaria Date d'inscription : 06/11/2006
| Sujet: Re: Pensées... Lun 18 Juin - 17:21 | |
| Une histoire qu'on m'avait racontée On m’avait raconté cette histoire une fois. Je ne sais pas si elle est réelle ou non, si elle parle d’un homme ou d’une femme. C’est juste l’histoire d’une "personne", en partie racontée par elle-même.
« Je dis tout le temps que je ne suis pas tout le monde, que je ne suis pas les autres et je n’ai jamais voulu faire comme les autres. Je crois quoi ? Que je suis mieux peut-être ? Je ne suis rien. Qu’est-ce que j’aurais de mieux ou même de différent ? C’est n’importe quoi… Quelle prétention… Je fais tout pour que l’on croit que je suis quelqu'un "d'original", j'ai besoin qu'on le croit, j'ai besoin de reconnaissance. S'ils voient comment je suis vraiment ils ne voudront plus de moi. Mais je ne tromperai pas les gens indéfiniment.
Le pire c’est que maintenant je risque de décevoir et de cette manière de faire du mal aux gens, à ceux que j'aime. Qu’est-ce que vont penser ceux qui croient en moi ? A cause de moi ils risquent de remettre en question ce que j’ai quand-même pu leur apporter. Le peu de confiance que j’ai pu leur donner, qu'arrivera-t-il s’ils se mettent à en douter ? Ils pourraient en souffrir, eux, alors que c'est moi la personne fautive, alors que eux sont vraiment exceptionnels… Et penser cela, n’est-ce pas encore me donner trop d’importance ? C’est croire qu’ils puissent avoir besoin de moi, c'est égoïste. Mais si je disparais, ils n'en mourront pas. Peut-être seront-ils tristes un temps, tout au plus, et puis ça passera et ils oublieront.
Je ne sais finalement pas si je l'aime vraiment et pourtant si je la perds encore j’en mourrai. »
Et elle est morte. Elle a eu beau espérer de toutes ses forces, faire tous les efforts du monde pour être à la hauteur de ce qu'on attendait d'elle, pour être digne de ce qu'elle désirait, elle n’y a rien pu. Est-ce parce qu’elle n’a pas réussi à en faire assez ou parce que rien ni personne n’aurait pu y faire quelque chose ? Si les dieux existent, peut-être le savent-ils. Peu importe la raison, elle a sombré. On dit qu'un soir, en même temps que le Soleil se couchait, son ombre grandissante contre laquelle elle luttait depuis longtemps avait fini par l'engloutir. On dit qu'elle était restée physiquement en vie un moment mais qu'elle n'était plus elle-même : qu'elle n'avait plus aucun espoir, plus aucune angoisse de perdre quoi que ce soit.
Si je parle de cette histoire, c'est parce qu'elle me fait ressentir un sentiment de malaise, un mélange de tristesse et d'autres choses, sans que je puisse expliquer quoi exactement. Je crois que cela vient du fait que je la trouve contradictoire… Du moins, elle contient des contradictions.
Je ne sais pas si cette personne a existé mais j'espère que non, parce que je n'aurais pas voulu qu'elle meure comme ça, seule, enfermée dans cette ombre qui l'empêchait de voir la vérité.
Parce que moi, tout ce que je vois, c'est une personne qui pense avoir besoin de tromper les gens pour se faire aimer. La première contradiction est donc dans le fait qu'elle se croit prétentieuse alors que c'est tout l'inverse, qu'elle manque cruellement de confiance en elle puisqu'elle croit qu'elle ne peut pas être appréciée à sa juste valeur.
Ensuite, je vois une personne qui s'inquiète de son influence sur les autres, sur ceux qu'elle aime et qui a peur de les faire souffrir. Voilà la deuxième contradiction : elle croit que le fait de penser qu'elle puisse avoir une influence sur les autres fait d'elle une personne égoïste alors que c'est loin d'être le cas puisqu'elle s'inquiète pour les autres. Seulement, du fait de son manque de confiance, elle ne peut pas accepter ou reconnaître d'avoir un quelconque pouvoir sur quelqu'un.
Troisième contradiction : elle s'inquiète des autres alors qu'elle-même avait besoin d'aide. Le reconnaître lui aurait sans doute semblé trop égoïste, pourtant c'est à demi avoué dans la dernière phrase. Et c'est possible qu'elle ait pris ce refus de l'avouer comme une fierté et donc encore comme un défaut de plus.
Si j'ai bien compris sa manière de fonctionner et que je pousse le raisonnement de cette personne encore un peu plus loin, je trouve une quatrième contradiction : puisque son manque de confiance n'était sans doute pas justifié, elle a probablement trouvé des personnes sur lesquelles elle s'est rendu compte qu'elle pouvait exercer une influence. Et puisque retrouver un semblant de confiance devait être important pour la faire aller mieux, elle a peut-être été amenée à "tester" ce pouvoir… et à se le reprocher par la suite, à trouver cette attitude méprisable et donc à se trouver elle-même méprisable. Ce qui amène à une destruction totale de l'estime de soi : retour à la case départ.
C'est un cercle qui doit beaucoup faire souffrir, qui doit être plus douloureux à chaque tour et qu'on doit chercher à arrêter même sans avoir réellement conscience de son existence. Pour l'arrêter, il semble que cette personne avait tout misé sur quelqu'un qu'elle avait peur de perdre même sans savoir si elle l'aimait vraiment. Cela ressemble aussi à une contradiction mais celle-là je ne sais pas quoi en penser… Est-ce que réellement elle ne l'aimait pas et comptait simplement sur elle pour être "sauvée", et alors a sombré en s'en rendant compte, en s'en voulant et en s'enfonçant un peu plus dans ce cercle ? Ou bien l'aimait-elle vraiment mais avait-elle du mal à l'accepter car cela allait à l'encontre du fait d'être une "mauvaise personne" ? Ou encore l'a-t-elle fui, prétextant de faire une bonne action en épargnant à cette personne les souffrances qu'elle pensait obligatoirement lui infliger ? Dans tous les cas, je n'arrive pas à savoir si elle l'aimait vraiment ou pas…
En tout cas si elle a sombré, c'est sans doute que personne n'a su lui montrer ses contradictions ; pas forcément par des mots comme je viens d'essayer de faire mais juste par une présence, une envie de lui montrer sa vraie valeur ; je pense que cela peut suffire. Si elle n'avait pas tout misé sur une seule personne, elle aurait peut-être trouvé celle qui lui aurait fait changé d'avis…
Je crois que quelque part cette histoire me ressemble aussi, mais j'évite d'y penser parce que je ne peux pas accepter d'appliquer ce raisonnement que je viens de faire à moi-même. Trop prétentieux… Comme quoi voir les contradictions ne suffit pas à les faire accepter… Mais j'y crois sincèrement pour cette personne qui contrairement à ce qu'elle pensait était unique, et aurait eu plus de valeur que n'importe qui d'autre aux yeux de la bonne personne, si seulement elle avait pu la trouver… Et ça, que ça semble naïf, enfantin, utopique ou tout ce que l'on voudra, c'est pareil pour tout le monde… | |
| | | Mei Admin
Nombre de messages : 319 Localisation : Entre Vesperae et Andaria Date d'inscription : 06/11/2006
| Sujet: Re: Pensées... Dim 8 Juil - 12:27 | |
| Vivre la guerre - Maman, pourquoi tu pleures ? - Papa... Papa est parti... - Mais il va revenir, ne pleure pas maman, il revient toujours. - Non, pas cette fois, cette fois il ne reviendra pas. - Pourquoi ?.. - Parce qu'il ne peut plus. - Mais tu dis toujours que quand on veut on peut. Ca veut dire qu'il ne veut plus nous voir ? Il ne nous aime plus ?.. - Oh, bien sûr que si ! Tu ne dois jamais en douter, tu es ce qu'il avait de plus précieux au monde ! - Et toi aussi maman, il me l'a dit une fois avant de partir. - Oui... Tous les deux, nous sommes ce qui comptait le plus à ses yeux. - Alors tu vois ! Il va revenir, il nous aime trop pour partir pour toujours ! - Non... Il y a une chose contre laquelle on ne peut pas lutter une fois qu'elle est passée, même en le voulant très fort. - Quoi ? - La mort. - C'est quoi ? - C'est quand on part sans jamais pouvoir revenir. - Mais alors pourquoi il est parti ? Pourquoi il nous laisse ?! - Il ne l'a pas choisi. Ne lui en veux pas... Tu sais s'il avait eu le choix il serait resté encore longtemps avec nous, il aurait voulu te voir grandir. - Qui a décidé alors ? - La guerre. - C'est quoi ? - C'est ce qui peut arriver quand des hommes puissants ne sont pas d'accord. Ils peuvent décider d'envoyer d'autres hommes répandre la mort jusqu'à ce que l'un des deux camps cède, soit trop affaibli pour continuer ou même jusqu'à ce que l'un des deux ait été complètement éliminé, que la mort ait tout emporté. - Mais alors on n'a qu'à aller rejoindre papa là où la mort l'a emporté ! - On ne peut pas... - Pourquoi ?.. - Parce que personne ne peut aller là où il est maintenant. La mort sépare les gens, et ils ne peuvent plus jamais être ensemble. - Mais c'est injuste ! Il va être malheureux tout seul !!! Et nous on va être malheureux sans lui ! - Oui, c'est injuste... - Alors il faut faire quelque chose pour ramener papa ! - C'est impossible... - Mais il y a forcément quelque chose à faire si c'est injuste ! - ... Oui, tu as raison. Papa nous aimait de tout son coeur, alors ce qui le rendrait malheureux, c'est que nous soyons malheureux nous aussi. Il ne peut pas revenir et on ne peut pas le rejoindre, c'est comme ça. La mort est l'une des deux seules choses, à mon sens, pour lesquelles c'est comme ça. Mais si on fait ce qu'il aurait voulu que l'on fasse, ce sera un peu comme s'il était encore là et la mort n'aura pas complètement gagné. - Mais je vais avoir envie de le voir moi... - Je sais, moi aussi.Il va beaucoup nous manquer. Il va falloir qu'on soit forts tous les deux. Ca ira. On se rendra forts mutuellement. Tu vois : je ne pleure plus. Parce que ça aurait fait de la peine à papa de me voir pleurer. Tu as le droit d'être triste, tu as le droit de pleurer, c'est normal quand quelqu'un qu'on aime part, mais tu dois être fort et ne pas laisser les larmes t'empêcher de vivre. - D'accord, j'ai compris... Alors je deviendrai fort comme papa ! _________________________________________ - Maman, tu as dit que la guerre c'était quand des hommes puissants n'étaient pas d'accord. A propos de quoi ils n'étaient pas d'accord pour la guerre qui a emporté papa ? - Je ne sais pas. - Papa ne te l'avait pas dit ? - Il ne le savait pas vraiment lui non plus. - Pourquoi ils l'ont envoyé lui alors ? - Parce qu'il était soldat et que ce sont les soldats qui sont envoyés à la guerre. - Hein ? Mais tu as dit qu'il ne savait pas pourquoi les hommes puissants n'étaient pas d'accord ! - Qu'il le sache ou non ne changeait rien, il était soldat et c'était son devoir. - Ca veut dire qu'il ne savait même pas pourquoi il amenait la mort chez les autres ? Ca veut dire qu'il le faisait peut-être pour une raison avec laquelle il n'était même pas d'accord ? Et il s'en moquait ? Il amenait la mort quand-même pour une raison peut-être injuste alors qu'il savait qu'elle séparait les gens et qu'elle les rendait malheureux ?! - Non, non. Jamais il ne se serait moqué de donner la mort, mais que ce soit pour une raison juste ou injuste ça ne changeait rien parce que ce n'était pas lui qui décidait de faire la guerre. Une fois qu'elle était décidée, peu importe la raison, lui, tout ce qu'il faisait c'était défendre cette terre sur laquelle nous vivons, nous qu'il aimait, contre les soldats de l'autre camp. - Mais si les soldats connaissaient les raisons, ceux du camp qui fait la guerre pour une raison injuste pourraient refuser de la faire, le dire aux autres et alors il n'y aurait pas de mort. Les homme puissants font exprès de ne pas dire pourquoi ils ne sont pas d'accord pour être sûrs que les soldats se battent pour eux ? - Ce n'est pas si simple... Si les raisons étaient systématiquement clairement dévoilées, la personne dirigeant le camp avec la raison injuste ne pourrait pas l'avouer aux soldats parce qu'effectivement ils refuseraient de se battre. Le camp se retrouvant sans raison serait donc forcément le camp qui ne doit pas se battre. - Alors les soldats devraient demander les raisons et voilà ! - Seulement dans ce cas le dirigeant pourrait inventer un faux motif ou déformer la réalité pour tromper les soldats et qu'ils se battent pour ses intérêts malhonnêtes. Les deux camps se retrouveraient donc avec une raison en apparence juste et les soldats ne pourraient plus savoir où est la vérité. Tout le monde se retrouve donc obligé de faire la guerre comme cela avait été décidé par les dirigeants. Et puis si la vraie vérité est absolue, la notion de justice peut être différente selon les hommes. Dans un même camp, une même raison pourra paraître juste ou injuste selon le soldat. De même que deux soldats de camps opposés pourraient être d'accord... - Mais c'est n'importe quoi alors !!! - Oui... - Pourquoi alors est-ce que tous les soldats ne refusent pas de partir à la guerre ? Si ce sont les hommes puissants qui ne sont pas d'accord, ils n'ont qu'à se débrouiller entre eux ! - Ces hommes puissants sont censés défendre les intérêts de toutes les personnes vivant sur la terre qu'ils dirigent. Tout le monde est donc concerné. - Ca n'empêche qu'il n'y a pas besoin d'amener la mort pour ça ! - Tu as raison, mais maintenant c'est difficile de faire marche arrière... Tous les camps qui existent ont des soldats constituant des armées. Si toutes les armées n'existaient que dans le but de se défendre, alors peut-être que tout le monde pourrait y renoncer. Ce serait difficile parce qu'il faudrait qu'ils se fassent tous énormément confiance pour ne pas croire que cela puisse être un piège, mais ce serait peut-être possible. Cependant certaines armées existent dans le but d'attaquer. - Pourquoi attaquer ? - Je ne sais pas vraiment... Peut-être parec qu'ils se sentent perpétuellement agressés du fait de ce qui a pu leur arriver dans le passé et qu'ils pensent qu'ils n'ont pas le choix et que ce qu'ils font est juste. Et aussi parce que certains dirigeants sont sans doute prêts à tromper tout un peuple pour leur satisfaction personnelle. - Qu'est-ce qu'ils pourraient gagner à attaquer les autres ? - Beaucoup de choses... De l'argent, une vie plus confortable, et s'ils font croire qu'ils se battent pour une bonne raison et que le peuple y gagne aussi, de la reconnaissance... - Qu'ils veulent ça d'accord ! Mais pas en mentant et en amenant la mort ! - Je sais, tu ne comprends pas... Moi non plus. Sans doute qu'ils ne s'en rendent pas compte. - Alors il faut qu'ils s'en rendent compte ! Comme ça il n'y aura plus d'armée pour attaquer et après plus d'armée du tout et puis plus de guerre ! - Ce serait bien, oui, mais il y aurait tellement de choses à faire pour y arriver... C'est comme ça depuis tellement longtemps, il y a tellement de gens qui souffrent et qui finissent pas changer et ne plus croire en rien... A leur tour ils font souffrir d'autres personnes et c'est un cercle sans fin... - Alors on ne peut rien faire ? Même si je veux changer ça, je ne peux rien ?.. - Si. Faire tout ça est trop pour un seul homme mais se résigner à penser que l'on n'y peut rien revient à se mettre à ne plus croire et à soi-même devenir comme eux. Si c'est ce que tu veux faire, si c'est ce que tu estimes être juste alors c'est ce que tu dois faire. | |
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